Depuis toujours, les vélos font partie des moyens de transport des plus prisés par les Marrakchis. Il existe même des garages proposant des vélos à la location à l’heure sur présentation d’une carte d’identité nationale. Malheureusement, cette particularité de la ville ocre tend à s’éteindre.
Pour remettre le vélo au goût du jour, un projet a été lancé par l’ONUDI (Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel) soutenue par les Fonds pour l’Environnement Mondial ou GEF dans le cadre de la 22ème édition de la COP ou Conférence des Partis.
C’est la société française Smoove qui a remporté l’appel d’offres pour équiper Marrakech en vélos libre-service ou VLS. C’est le 7 novembre 2016 que l’entreprise a déployé une flotte de 300 vélos dans une dizaine de stations situées dans des lieux emblématiques de la ville rouge, tels que les jardins de Majorelle et la Koutoubia. Les VLS proposés sont des vélos robustes et intelligents équipés d’une technologie communicante embarquée tandis que les stations sont autoportantes, légères et alimentées par énergie solaire n’ont pas nécessité de grands travaux de génie civil à l’installation. Baptisé Medina Bike, le projet répond à une volonté du gouvernement marocain et du roi Mohammed VI de lancer des initiatives concrètes dans le cadre de la lutte contre les effets négatifs du changement climatique.
Cette flotte de vélos déployée principalement dans le cadre du développement durable prôné par la COP22 s’appuie sur une structure locale qui est Estates Vision et sera pérennisée puisque Smoovea reçut un contrat renouvelable de cinq ans. Marrakech devient alors la première ville du continent africain à mettre en place un système de VLS. Les Marrakchis pourront de nouveau arpenter les rues à vélo et les touristes seront également ravis de visiter le magnifique décor, les Riads de la Médina, la Palmeraie et les innombrables lieux magiques de la ville ocre à vélo.
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